Osteopathic Mechanics – A Text Book de Edythe Florence Ashmore

Editeur: Journal Printing Co., Kirksville, Missouri (USA)

Année de publication: 1915

Nombre de pages: 237

Le livre se veut un instrument pratique et clair, s’adressant aux étudiants en ostéopathie. Le volume comporte 82 illustrations, 3 planches en couleur et la table des matières. Il s’articule en 11 chapitres:

1. La lésion
2. Les mouvements normaux du rachis
3. La courbe latérale du rachis
4. Les lésions en flexion et extension
5. Les lésions en rotation et flexion latérale
6. Les lésions cervicales
7. Les lésions sacro-iliaques
8. Les lésions costales
9. Les lésions de l’atlanto-occipital
10. Les lésions de la clavicule et d’autre type
11. La technique des tissus mous

Le premier chapitre apporte la définition de la lésion et de la subluxation, une courte description de l’articulation vertébrale et une explication de ce que sont le diagnostic et la technique ostéopathiques. Dans le deuxième chapitre, on décrit les mouvements normaux du rachis.

Les chapitres suivants traitent des lésions spécifiques: la description de chaque lésion est suivie d’un paragraphe sur les méthodes de la palpation et un autre sur les mouvements pour la correction, souvent assortis de figures et photographies, et un commentaire sur « l’après-traitement ».

Dans les “règles générales” reportées à la page 72, l’auteure décrit les deux méthodes principales employées par les ostéopathes: la plus vieille des méthodes est celle de la traction et la plus récente est celle directe, ou à impulsion (thrust). Bien que la doctoresse Ashmore soutienne que la méthode de la traction soit plus difficile à enseigner, elle n’en préfère pas moins la technique à impulsion. Cependant elle estime judicieux de la qualifier de méthode « directe » plutôt que d’utiliser le terme de thrust compte tenu de la connotation agressive issue des imitateurs de l’ostéopathie.

Les sept pages du dernier chapitre abordent le traitement des tissus mous en insistant sur le fait que ce type de traitement ostéopathique soit bien différent des techniques de massage. L’autrice affirme que – bien que dans l’incapacité à substituer la « mise au point » ostéopathique basée sur la normalisation de l’appareil musculosquelettique – les techniques des tissus mous peuvent être utiles et requièrent une formation particulière. À titre d’exemple, on décrit quelques manœuvres pour le foie, les yeux et l’intestin.

Forces: Le livre, d’un grand intérêt historique, est très explicite et bien structuré. Chaque lésion est décrite avec clarté. Dans la préface, l’auteure déclare avoir toujours sélectionné les mouvements correcteurs les plus simples pouvant illustrer précisément les principes fondamentaux du traitement ostéopathique.

Faiblesses: Comme l’a déclaré l’auteure dans sa préface, il souffre de certaines inégalités terminologiques